Ces imprévus de la location immobilière qui peuvent coûter cher

Temps de lecture : 4 minutes
Ces imprévus de la location immobilière qui peuvent coûter cher

Ces imprévus de la location immobilière qui peuvent coûter cher

Dégâts des eaux, logement soudainement inoccupé, loyers impayés… de multiples situations critiques sont susceptibles d’intervenir dans la vie des propriétaires. Et les locataires ne sont pas non plus à l’abri d’événements imprévisibles. Pour les uns comme pour les autres, la question d’une excellente protection est cruciale pour éviter certaines déconvenues, souvent lourdes de conséquences financières.

La gestion locative : le règne de l’inattendu

Le parc locatif privé, ce sont, d’après les chiffres de la FNAIM, 6,5 millions de logements, soit 23 % des résidences principales. Et 54 % des moins de 30 ans sont locataires.. De leur côté, les particuliers bailleurs seraient environ 3 millions. Âge moyen de ces bailleurs : 55 ans. Nombre de logements locatifs possédés : 2,1 en moyenne. Derrière ce portrait‑robot statistique se dessinent de multiples situations : des emprunts en cours couverts par les loyers perçus, des compléments de revenus indispensables pour des actifs ou des retraités, etc. Et la vie d’un propriétaire n’est pas un long fleuve tranquille. 

Dégâts des eaux, travaux de plomberie, de chauffage ou encore d’électricité, changement d’huisseries ou de volets... De nombreux aléas peuvent jalonner la gestion locative. Des plus anecdotiques aux plus graves. Car à ces tracas matériels peuvent s’ajouter des incidents plus sérieux comme l’incendie ou des détériorations provoquées par un événement climatique. Dans bien des situations, se doter d’une assurance adaptée est primordial.  Alors, comment gagner en sérénité en faisant les bons choix de protection ? 

Les propriétaires face à une myriade de risques méconnus

Il existe une multitude de cas particuliers et incidents possibles auxquels un propriétaire ne pense pas forcément… mais qui peuvent sérieusement l’impacter financièrement s’il n’est pas bien couvert. 

Le ou la locataire n’est plus ou pas assuré suffisamment ? L’assurance de l’immeuble ne prend pas en charge certains dégâts dont la charge revient au bailleur ? Et si la responsabilité du bailleur était engagée suite à un sinistre lié à un défaut d’entretien ? Le propriétaire peut aussi avoir à faire face à un sinistre dans un logement vacant. Certains dégâts matériels, qui sont la conséquence d’un événement climatique, peuvent également incomber au propriétaire. Autre cas de figure : un propriétaire doit réaliser des travaux longs, suite à un incident, et il ne perçoit plus des loyers malgré un crédit qui court toujours.


En matière de risques, tout peut arriver. De nombreuses situations mettent potentiellement un propriétaire face à ses responsabilités. Dans ce cas, la souscription à une assurance multirisque destinée aux propriétaires non occupants (PNO) s’avère être un choix particulièrement sécurisant. D’ailleurs, depuis la loi Alur de 2014, ce contrat est obligatoire pour les copropriétaires, afin de justifier d’une garantie de responsabilité civile.

Les impayés, la hantise des propriétaires

Les loyers impayés sont l’une des craintes majeures des propriétaires. En particulier pour celles et ceux qui comptent sur leur perception pour rembourser un crédit immobilier. Ou ceux pour qui les loyers représentent une part importante de leurs ressources. Un défaut de paiement qui s’installe, et tout se grippe. 

En France, seuls 10 % des loyers seraient couverts par une GLI. La garantie loyers impayés représente pourtant le seul rempart. Une bonne GLI couvre donc les pertes pécuniaires subies en cas de non‑paiement des loyers, mais aussi des charges et taxes dues par un ou une locataire. Certaines garanties optionnelles aux GLI méritent d’être étudiées, comme la garantie vacance locative. Car un intervalle entre deux locataires peut s’avérer coûteux s’il dure trop longtemps.

Les locataires également tenus d’être bien assurés

Comme le rappelle la Fédération française de l’assurance, « le locataire est responsable, vis‑à‑vis de son propriétaire, des dommages qu’il pourrait causer au logement loué. Il a l’obligation de s’assurer pour couvrir ces dommages en souscrivant une garantie des risques locatifs ». Il s’agit de souscrire à une assurance multirisque habitation.

Celle‑ci couvre principalement l’incendie, l’explosion et le dégât des eaux. L'assurance multirisque habitation du locataire inclut généralement une garantie « recours des voisins et des tiers ». Ces derniers peuvent exercer un recours contre le locataire s'ils ont subi des dommages : à la suite d'un dégât des eaux ou d'une explosion survenus chez lui. Mais également à la suite d'un incendie qui a pris naissance chez lui et dont il porte la responsabilité. Une assurance multirisque habitation complète protège généralement les biens du locataire dans de nombreuses circonstances (vol, dégât des eaux, incendie…).

Dans ces circonstances, les professionnels et professionnelles de l’immobilier ont pleinement leur rôle à jouer pour sensibiliser propriétaires et locataires à l’importance d’une protection complète et efficace. Elle peut leur éviter bien des désagréments. Le conseil et l’accompagnement restent indispensables pour les aider à faire les bons choix, et à sécuriser au maximum la gestion locative.